Mis en scène encore une fois par Serge Postigo, Mamma Mia met en vedette Romane Denis, pour une première fois en comédie musicale.
Une habituée des caméras, sur scène
Romane Denis en est à sa première expérience de comédie musicale et je dois dire qu’elle fait ça comme une championne. On a d’ailleurs pu entendre son chant dans la dernière saison des pays d’en haut, mais maintenant, on l’entend pendant 2h20 minutes. D’ailleurs, le spectacle est divisé en deux parties égales de 1h10 minutes, avec un entracte de vingt minutes. Elle est épaulée par Joëlle Lanctôt, notre Mary Poppins québécoise, qui joue très bien Donna. D’ailleurs, Joëlle aurait bien pu décider de copier le jeu de Meryl Streep mais elle y a mis sa couleur et c’est ce qui fais que l’on aime son personnage. Les trois pères de Sophie sont incarnés par Éloi Archambaudoin, Hubert Proulx et Frane McCarthy . Ces cinq acteurs sont soutenus par un groupe de danseurs professionnelles qu’on a vu dans les précédentes mises en scène de Serge Postigo. Un de ses danseurs, un certain Tommy Tremblay qui a fait Mixmania en 2011, joue un petit rôle au sein de la production.
Du Serge Postigo à l’état pur
Cela fait presque quatre étés consécutifs que j’assiste aux comédies musicales dirigé par Serge Postigo et s’il y a bien une chose que je retiens, c’est qu’on ne change pas une formule gagnante. Les décors sont si bien assemblés qu’on ne ressent pas le fameux changement de décor. La musique est faite en direct, en bas de la scène du Théâtre St-Denis par cinq musiciens et les danseurs sont tous des chanteurs. C’était la même formule pour Mary Poppins et Grease. Les chorégraphies sont de Steve Bolton, comme à l’habitude et bien que Steve ait eu quelques critiques par le passé, les chorégraphies sont clean. Les effets visuels sont aussi à couper le souffle car un écran géant derrière la scène permet de projeter une plage ou un ciel étoilé. J’ai oublié de vous dire aussi que Serge a adapté la comédie musicale dans notre bon québécois de chez nous, et certaines phrases sont à mourir de rire.
C’est à voir au Théâtre St-Denis jusqu’au début août avant que le spectacle se transpose à Québec, à la salle Albert-Rousseau !
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