Héritage

Mis en scène par Mike Payette, cette pièce de théâtre met en vedette de gros noms de notre culture québécoise

 

 

Distribution noire d’excellence ……et blanche!

Alors que le patriarche vient juste de décéder, chaque membre de la famille Younger voit l’héritage d’une manière différente. Benethea (excellente Tracy Marcelin) veut en avoir une partie pour payer sa médecine et Walter veut investir dans un magasin d’alcool. Quant à la mère, elle est prise dans ce déchirement entre ces deux enfants. La distribution est excellente. On reconnaît les talents en maman couveuse de Mireille Métellus. Frédéric Pierre qui a au moins quinze ans de carrière derrière la cravate est toujours égale à lui-même. Myriam de Verger, qui a toujours été connu pour des petits rôles, profite enfin d’un gros rôle dans une pièce de théâtre dans un grand théâtre et le petit Malik, en est à sa première expérience à Duceppe et épate la galerie. La famille Younger est épaulée par Georges, le chum de Benethea, qui est jouer par l’excellent Patrick Emmanuel Abellard, donc le visage a été connu par le rôle de Léopold Jean dans District 31. Lyndz Dantiste fait aussi partie de la distribution en futur prétendant de Benethea. Le seul personnage blanc de la pièce est interprété par Éric Paulhus en brillant président de comité de quartier riche blanc. Jason Selman et Tristan D.Lala viennent compléter la distribution.

 

L’argent, vecteur de malheur ou de bonheur

Dans cette pièce, donc l’argent est le point central, on apprend vite que les noirs ne l’ont pas aussi facile que les blancs que ce soit dans les emplois et même dans l’achat de maisons. La pièce ne se veut pas du tout moralisateur, on découvre simplement la réalité d’une famille noire de Chicago dans les années 50 et qui voit l’argent comme une porte de sortie de leur misère noire. L’appartement des Younger parsemé de planche de bois forment le décor, avec une petite cuisine, une chambre et un petit salon donc on change la disposition au fil des scènes. Les acteurs sont d’ailleurs chargés de déplacer les éléments de scènes entre les scènes sur une musique qui nous apaise. Étonnamment, je souhaiterais voir plus de pièce de ce genre et j’en remercie David Laurin et Jean-Simon Traversy de me faire découvrir cette pièce originalement écrite par une afro-américaine.

 

En salle jusqu’au 5 octobre !

Pour écouter le balado que Duceppe a préparé

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