Scénarisé par Chloé Cinq-Mars et réalisé par David Uloth, Dérive nous plonge dans un drame humain.
Scénario vide de sens
Dérive est l’histoire de Marine (magnifique Maéva Tremblay!), d’Océane et de Catherine, leur mère, qui tente de les élever après la perte de son mari. De prime abord, j’ai de la difficulté à être positive face à ce film. Seulement le jeu des trois filles et Emmanuel Schwartz sont louables mais le ce qui entoure le film me laisse perplexe. J’irais en premier par la première invraisemblance visible dans le film. Océane conduit une automobile et a 18 ans, mais va toujours à l’école secondaire. Le fait aussi qu’il n’y ait aucun lien entre les scènes dans le scénario, une scène Océane se fait violer mais la suivante on passe à Marine qui vit autre chose, comme si le fil conducteur n’avait pas suivi. De plus, on tente de dire aux jeunes de cesser de faire de l’intimidation mais ce film met l’emphase sur cet aspect qui n’est pas nécessaire.
Dans les yeux d’une fille de 12 ans
Le point central de Dérive est que l’histoire est raconté par les yeux de Marine. Elle vit un calvaire à l’école est cette intimidation a des airs d’Aurore. Maéva a la même trempe que Marianne Fortier à l’époque. Mais je trouve qu’on en fait trop. Filmé avec un petit budget, on a lésiné sur la musique alors qu’on n’aurait pas dû. Certaines scènes auraient mérité une musique de fond pour ajouter à la valeur des mots d’une Éléonore Loiselle qui joue pourtant très bien. Le film démarre sur une note négative et se finit sans réel note positive, on doit se l’imaginer. Je n’ai pas souvent dénigré des films, seulement le troisième en carrière, mais tout au long du visionnement je me demandais ou ça s’en allait. Je vous le conseille seulement si vous avez les nerfs solides car il y a une scène particulièrement violente et des scènes de nudité donc réservé aux 13 ans et plus.
Au cinéma depuis le 8 mars
Disclaimer : Cette article n’est pas commandité. Je reste 100 % transparente et mes opinions sont sincères.
Tweet