Produit par Brian May et Roger Taylor, des membres du groupe Queen eux-mêmes, Bohemian Rapsody raconte le succès de Queen, de sa formation jusqu’à sa prestation au Live Aid en 1985.
Mi-chaud mi-froid
Avec ce film, qui dure deux heures quinze minutes, on en a pour notre argent. On assiste à la création de quelques succèsmusicaux du groupe, dont We are the champions, Bohemian Rhapsodyet We will rock you. Ce film parle deQueen,oui, mais la majorité du scénario est consacré à Freddie Mercury. On y parle de son sida, démontrer par ces quintes de toux, mais on n’en parle pas assez. De plus, on a devancé le moment où il apprend sa maladie, car on l’a diagnostiqué officiellement en 1987, alors que dans le film nous l’apprenons en 1985.Le côté sombre est plus ou moins montré et c’est ce qui me plait le moins du film. On aurait même pu aller jusqu’à la mort de Freddie en 1991, car Mary malgré en couple et avec des enfants, va veiller sur Freddie une semaine avant sa mort.
Rami Malek a sauvé les meubles
Rami Malek, jusqu’à présent très peu connu du public, est une copie conforme de Freddie Mercury. J’ai trouvé cela ingénieux que Rami veuille absolument porter une prothèse pour imiter la vraie bouche de Mercury. Et l’on ne saurait distinguer la voix chantée de Freddie Mercury puisque trois personnes se les sont échangées : Marc Martel (un Québécois), Rami Malek et Freddie lui-même (grâce à des enregistrements). On veut même tirer une larme quand Freddie chante We are the championsdans le stade de Wembleypour le Live Aid, car il manque de voix. D’ailleurs, le réalisme du décor du Live Aidest à s’y méprendreLes comédiens qui jouent Brian May et Roger Taylor sont aussi excellents dans leurs rôles.
C’est un film à voir !
Disponible dans la plupart des cinémas depuis le 31 octobre.
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