Quand le déluge expose la vérité
Il y a quelques semaines, je suis allé voir « Quand la pluie s’arrêtera ». J’ai décidé de me payer une petite sortie au théâtre parce qu’un comédien que je rêvais de rencontrer jouait dans cette pièce (David Laurin, la gang!). En plus de me découvrir une nouvelle passion, j’ai découvert un nouveau théâtre. Cette pièce d’Andrew Bovell est une adaptation de Frédéric Blanchette, qui endosse aussi le chapeau de metteur en scène pour cette pièce. Elle aurait pu être présentée en 1960 et aurait été autant d’actualité qu’aujourd’hui.
Tout en parlant des changements climatiques, on aborde le thème de la transmission générationnelle. Gabriel Law (David Laurin) est parti de Londres pour Australie afin de voir ce que son père lui a légué. Durant sa découverte de l’Australie, il rencontre Gabrielle York (Alice Pascual). On suit aussi les arrière-grands-parents et les grands-parents des York et des Law. Dans cette pièce, la répétition est à l’honneur, car de génération en génération on répète les mêmes paroles.
Interprétation à couper le souffle
Le long monologue de départ de la pièce, interprété par Normand D’Amour, incroyable en passant, qui devait faire 5 pages, comprend plein d’indices pour la durée de la pièce. Les liens qui unissent les deux familles et comment elles ont été brisées constituent le dénouement de cette pièce. Je ne vous en dis pas plus et je vous invite à aller voir la pièce. Même si j’avais un petit parti pris pour David, l’interprétation de toute l’équipe a été fabuleuse.
Cette pièce est présentée au Théâtre Jean-Duceppe jusqu’au 14 octobre 2017 et se déplacera à Québec à l’hiver 2018. On comprend vite pourquoi cette production de Lab87, avec les directeurs artistiques David Laurin et Jean-Simon Traversy, a été un coup de cœur pour eux. Elle deviendra surement un coup de cœur pour vous aussi, alors ne tardez pas.
En image : Une scène de la pièce de « Quand la pluie s’arrêtera » avec « mon » David Laurin (2009-2017, 8 ans d’attente qui en ont valus la peine!)
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