Après avoir vu des photos circuler tout l’été passé, voilà enfin la sortie de ce feel-good movie.
Record en temps de covid
Premier long-métrage scénarisé et réalisé par Myriam Bouchard. Même si le film est très librement inspiré de sa vie, le personnage du père clown interprété par Patrick Huard était le métier du père de Myriam. En ces temps où l’atmosphère est négative dû au coronavirus, c’était rafraichissant. D’ailleurs, je n’étais pas la seule à vouloir voir ce film. Dans la salle ou j’étais, il y avait minimum 30 personnes. Un exploit en temps de covid. Jasmine qu’on voit à la télé depuis quelques années en est à son premier grand rôle et elle crève l’écran. Robin Aubert en assistant muet livre aussi tous ses émotions par le regard. Pour ce qui de Patrick Huard, il vole la vedette. C’est comme s’il avait fait le travail de clown toute sa vie.
Faire le contraire
Bill (Patrick) est vraiment un père libertin et tout ce qui a trait à la religion, l’église, l’école privée, il ne veut rien savoir. Ce qui m’as surtout frappé c’est à quel point a l’adolescence, on refuse de faire comme nos parents. Laura (Jasmine) rêve d’aller à l’école privée et d’avoir un encadrement, ce qu’elle n’a pas avec son père. La notion de tournée du père est très bien exploitée car j’ai vu des paysages du Québec que je n’avais jamais vu. J’ai aimé aussi qu’on donne le rôle de la prof de maths plus ou moins gentille à Sophie Lorain, elle-même fille d’une personnalité publique dans sa jeunesse. Ce sera elle qui sera le moteur de tous les motivations a Laura. Et puis, pour tous ceux qui attendent qu’il soit en vidéo sur demande pour le voir, n’attendez pas ce moment, c’est le moment d’aller rire dans nos salles de cinéma !
Dans un cinéma près de chez vous !
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