Le problème d’infiltration

 

Quand une journée se transforme en cauchemar

Le 18 septembre 2017, je suis allée voir le film « Le problème d’infiltration ». Puisque je suis membre de l’Académie Canadienne du cinéma et de la télévision, j’ai pu aller voir le film au Cinéma Beaubien à très peu de frais. J’avais de grandes attentes envers ce film puisqu’il a été acclamé par la critique et que c’était le film à voir cette année. En fin de compte, j’ai été un peu déçue, entre autres parce que les dialogues de Christian Bégin étaient incompréhensibles. Pour résumé simplement, le personnage de Christian est un chirurgien plasticien spécialisé pour les grands brûlés. Un de ses patients l’informe qu’il est insatisfait de sa chirurgie et menace de porter plainte. À son retour à la maison, pour tenter d’oublier les ennuis professionnels, il veut réparer un trou de ciment au sous-sol en sortant divers outils de construction. Malheureusement, sa tentative va intensifier le problème au lieu de le régler. Le reste du film est consacré à la chute des relations entre le chirurgien et sa femme, son fils et ses amis.

Beaucoup de bruit pour rien

Le crescendo est très lent avant qu’on arrive à un punch, qui finalement ne viendra jamais! J’applaudis la performance de William Monette, car plusieurs scènes lui ont demandé beaucoup de concentration, telle celle où Christian Bégin entre dans sa chambre. Christian Bégin a aussi bien interprété son rôle, qu’il qualifie lui-même du rôle de sa vie. Le monteur a fait un travail de maitre en raboutant tous les plans-séquences sans que rien n’y paraisse. Même si l’histoire est un peu plate, Robert Morin et le directeur photo ont bien rendu cette œuvre. La durée du film, 1 h 45 min, est trop longue pour aboutir à ce petit « punch ».

Je vous le recommande si vous aimez les films de suspense, mais pour ceux qui veulent de l’action, ce film ne vous est pas recommandé.

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