Suspect numéro 1

Après quatre mois de confinement, je me paye une sortie au cinéma pour aller voir ce chef-d’œuvre.

 

 

Un fait vécu

Scénarisé et réalisé par Daniel Roby, on se transporte dans les années 1980 alors que les importations de drogues de la Thaïlande sont légion. Alors que Daniel Léger (nom fictif donné à Alain Olivier pour le film) vient de finir un travail avec un employeur, il se rend voir son ami Michael pour prendre de la drogue ensemble. C’est alors qu’il fait la rencontre de Glenn, qui se trouve aussi à être informateur pour la GRC à l’époque. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’un Guet-apens sera monté contre lui pour le faire arrêter pour trafic de stupéfiants. C’est un fait vécu donc cela me touche particulièrement. Quand les producteurs ont commencé à parler de tourner ce fait divers, j’ai été enchanté parce que je n’en avais jamais entendu parler.

 

 

Enquête bâclée

Bien que tourné en anglais et doublé en québécois pour les besoins de la distribution, ce film est bel et bien et québécois. À commencer par Antoine Olivier Pilon qui en est la tête d’affiche. Rose-Marie Perreault fais aussi figure importante dans l’histoire. Je n’en reviendrai jamais à quel point la GRC, à un moment donné dans l’enquête, ont réalisé qu’ils avaient affaire à la mauvaise personne mais tout en continuant l’opération quand même. Un policier est même mort sur l’opération en Thaïlande et le film explique très bien comment la GRC s’y serait pris pour le coincer. À chaque petite chose qui n’allais pas, je me disais qu’ils allaient arrêter, et non la galère continuait. Cette enquête bâclée à mener à la condamnation à mort d’Alain Olivier en Thaïlande mais Victor Malarek viendra faire toute la différence. Je vous invite tous à écouter ce joyau du cinéma pendant qu’il est encore en salle.

 

C’est à voir dans un cinéma près de chez vous !

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