Mon fils

Scénarisé par le couple Boy-D’Astous, Mon fils est la série de l’heure.

 

 

La maladie mentale en trame de fond

 

Réalisé par Mariloup Wolfe l’été dernier, Mon fils explore la maladie mentale de bien belle façon. En écoutant cette série, je l’ai vu un peu comme un guide pratique pour ceux qui ne connaissent pas la maladie mentale et qui doivent vivre avec un proche qui en a une. Bien sûr, la schizophrénie est très longue à détecter. C’est pour cela que la série est en format de six épisodes de 44 minutes. On voit l’évolution de Jacob qui digère mal la séparation avec sa copine. Mariloup a choisi une distribution sans faille en choisissant Antoine L’Écuyer en Jacob (criant de vérité) et en Émilie Bierre sa sœur. Les parents sont joués par Élise Guilbault en Marielle et Patrice Godin. Ils sont soutenus par Mehdi Bousaidan, Lili Ann de Francesco et plusieurs autres qui font notre télé. J’ai encore une fois été déçu de ne pas voir de nouveaux visages. Cette série l’aurait mérité et aurais fais un grand bien.

 

 

Noyau familial affecté

 

La maladie mentale peut être un sujet difficile à explorer en télévision parce qu’il faut bien exprimer ce que ceux qui en vivent se reconnaissent. Nous savons tous que les schizophrènes entendent des voix pour la plupart du temps. L’équipe de montage a bien montrer comment les schizophrènes entendent les voix. On voit aussi comment le noyau familial peut être affecté quand un de ceux-ci a un diagnostic de santé mentale. Les scènes de psychiatrie ont été tourné à l’Hôtel-Dieu de Montréal et les figurants ont très bien fait leur job. On voit en René Richard Cyr, le coloc de chambre compatissant ayant le même diagnostic que Jacob. Ce n’est pas une série moralisatrice au contraire. Elle sensibilise les gens à ce que plusieurs peuvent vivre.

C’est à voir sur le Club illico pour ceux qui sont abonnés !

 

 

 

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