J’ai reçu, en cadeau de Noël cette année, deux billets pour aller voir la pièce Les hurleventsau Théâtre Denise-Pelletier, à Montréal. Cette pièce montre les tourments vécus par les jeunes adultes d’aujourd’hui. On parle, entres autres, d’avortement. Dès le début de la pièce, Catherine Trudeau, qui joue un professeur de littérature, nous livre un long monologue sur le livre que ses étudiants auront à lire, Les hurlevents. À la suite à ce long monologue, on voit un début de soirée qui se prépare dans un appartement, là où toute la pièce se déroule.
Distribution presque sans faille
Le jeu de Benoit Drouin-Germain (L’Appart du 5e,Tribus), Emmanuelle Lussiez-Martinez (Faits divers), Kim Despatis (Les Pays d’en haut) et Catherine Trudeau (Ruptures, Conseils de famille) est à saluer. Ils ont été excellents. Le jeu de Florence Longpré, par contre, a été difficile à croire. Nous sommes tellement habitués de la voir jouer la comédie dans Like-moi, avec son personnage de Gaby Gravel, que la voir jouer du drame me chatouille un peu les oreilles.
Décor adéquat, concept original
Les décors sont vraiment bien faits. Même une table de cuisine était attachée à l’envers sur la scène. Le décor était minimaliste et c’était parfait pour qu’on puisse se concentrer sur l’histoire. Chaque fois qu’un nouveau personnage arrivait dans l’appartement, tout devenait noir et l’on voyait le comédien très petit. C’est seulement quand les lumières se rallumaient que le personnage apparaissait dans sa grandeur réelle. Je n’ai toutefois pas compris l’idée à la fin de la pièce de mettre des costumes d’époque, mais peut-être qu’en lisant le livre, je serai plus éclairée. C’est une pièce à voir considérant le mouvement #moiaussi qui est toujours d’actualité depuis 6 mois. Cette idée de Claude Poissant, directeur artistique chez Denise-Pelletier, était peut-être prémonitoire, mais cette pièce arrive à point.
Bon spectacle!
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