Pièce de théâtre classique de Michel Tremblay, Les belles-sœursest revenue avec une nouvelle ambiance et un nouveau metteur en scène. La pièce commence quand Germaine Lauzon reçoit son million de timbres et invite sa famille et ses amis à venir l’aider à coller les timbres dans les livrets.
Changement de comédienne principale
Il y a quelques mois, on nous a annoncé que ce serait Kathleen Fortin qui remplacerait Maude Guérin pour le rôle de Germaine Lauzon. C’est un choix judicieux puisque Kathleen a très bien relevé le défi. Éveline Gélinas, en Pierrette Guérin, n’a pas non plus donné sa place. La totalité des comédiennes qui ont interprété les divines belles-sœurs est expérimentée, on aurait souhaité aussi voir de nouveaux visages. Le décor permet de voir tous les acteurs dans son ensemble. La cuisine était surplombée par une plateforme avec dix chaises d’où chacun des personnages entrait chez Germaine. Les chansons étaient très entrainantes et, parfois, très drôles.
Pièce d’actualité
On peut penser que cette pièce de Michel Tremblay n’est plus d’actualité, pourtant, elle l’est. On y parle de vol, de grossesse non désirée, de mariage, de famille et d’infidélité. L’arrivée impromptue de Pierrette Guérin en fin de première partie vient nous mettre en haleine pour la deuxième partie. Bien sûr, je n’étais pas habituée d’entendre le joual, mais au bout de trente minutes, c’était devenu de la musique à mes oreilles. Cette comédie musicale de grande envergure, produite par KO Scène et par Louis Morissette, parcourra les villes du Québec jusqu’en janvier 2019. C’est une comédie musicale qui vaut la peine d’être vue, car c’est notre culture québécoise et notre identité qui sont présentées dans ce spectacle. Je ne vous apprends rien si je vous dis que cette pièce a été traduite en plus de vingt langues. Il faut donc croire que certains pays se reconnaissent aussi dans notre culture.
Bon spectacle!
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