Le terrier

C’était soir de tempête, le 13 février à l’avant-première. C’était presque salle comble. Apparu sur les planches il y a deux ans à la salle Fred-Barry du théâtre Denise-Pelletier, le terrier fait le saut dans un grand théâtre.

 

Jouer au théâtre sans accessoires…ou presque !

Qu’on soit passé d’une petite salle à une grande salle de théâtre, le décor de la pièce en a pogné un méchant coup. L’ajout au décor est un cube qui tourne sous différents angles au-dessus de la tête des comédiens.  Le terrier a toujours gardé le même metteur en scène entre Fred-Barry et Duceppe, Jean-Simon Traversy. Jean-Simon a une imagination si fertile que les acteurs jouent leurs scènes sans accessoires. On perçoit donc tous les émotions des personnages. Comme si ce n’était pas assez, je suis partie aux toilettes et pouf ! Le stageet non le cube avait changer d’angle. Pour vous faire une histoire courte, le terrier raconte l’histoire de Becca (Sandrine Bisson) et Louis (Frédéric Blanchette) qui ont perdu leur fils Dany il y a de cela huit mois et ils sont en train de se reconstruire. La sœur de Becca, Isa, joué par Rose-Anne Déry déboussole le couple quand ils apprennent qu’elle est tombée enceinte. La mère de Becca et Isa(Nathalie) est jouer par Pierrette Robitaille. Un sixième personnage très important vient se greffer à l’équipe et c’est Jason, le chauffard qui a tué Dany. Il souhaite rencontrer Becca et Louis.

 

 

Une bonne traduction québécoise comme je les aimes

Je dis toujours que Duceppe est un théâtre d’exception, et bien je le répète encore une fois. Bien que cette distribution n’ait pas été choisi officiellement par les deux codirecteurs artistiques en poste. Ce tandem d’acteurs était déjà préalablement formé à la salle Fred-Barry, alors pourquoi changer une formule gagnante? De plus, la traduction de Yves Morin, en pure québécois, a fais du bien à mon âme. Les criss et les tabarnack étaient drôlement bien sentie. On pense que de parler de la mort d’un enfant doit être lourd et pesant, mais c’est dans une légèreté sans bon sens que la pièce est jouée. Comme quatrième pièce présenté en première année de codirection artistique, David et Jean-Simon se sont assurés que tout le monde serait rejoint et c’est ce qui se passe dans cette pièce, car tout le monde réagit différemment au deuil.

 

La pièce est présenté jusqu’au 23 mars au Théâtre Jean-Duceppe

 

Pour vous procurez des billets c’est ici

 

Bon spectacle !

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