Réalisé et produit par Rob Marshall et les productions Disney, Mary Poppins fait son retour pour le grand bonheur de tous.
Quand un miracle arrive
Un an après la mort de la femme de Michael Banks, Michael, et ses trois enfants, est sur le bord de la faillite quand deux huissiers se présentent à leur porte avec un avis de saisie. Bien sûr, Mary Poppins reviendra s’occuper de tous jusqu’à ce que le vent tourne. La distribution est fabuleuse, et bien que Julie Andrews reste l’immortel Mary Poppins, Emily Blunt a très bien tiré son épingle du jeu. De plus, le doublage québécois a fait du bien à mes oreilles. George Banks était doublé par William Coallier, l’acteur qui faisais Michael Banks dans la comédie musicale Juste pour Rire.
Les moins bons coups de Mary Poppins
J’ai bien aimé ce film malgré le fait que, maintenant, ce soit des allumeurs de réverbères plutôt que des ramoneurs. Les chansons des ramoneurs étaient plus enjouées. Aussi, c’est peut-être moi qui désire rester conservatrice, mais j’aurais bien aimé que l’on garde « Supercalifragrilistiquexpialidocieux »et « Step in time ». De plus, les animations m’énervaient dans le premier film et ils m’énervent tout autant dans le deuxième. La portion animée représente les pingouins du premier film dont je me serais bien passée. Si l’on tient compte seulement de ces deux points négatifs, le retour de Mary Poppins pourrait ne pas plaire à tous. J’avoue avoir été voir le film à reculons, car, si P. L. Travers n’avait déjà pas souhaité la production du premier film, elle n’aurait certainement pas voulu voir apparaitre cette suite. Me mettant à sa place, je me disais en l’écoutant qu’elle est probablement en train de se tourner dans sa tombe.
Une nouvelle génération d’enfants connaitra l’excentrique Mary Poppins et elle continuera de faire rêver pour un autre cinquante ans.
Bon visionnement !
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