La face cachée de la lune

Mis en scène par Robert Lepage et interprété avec un seul acteur sur scène : Yves Jacques. Yves Jacques joue cette pièce depuis presque vingt ans.

Magistrale

Yves Jacques est le seul acteur sur scène mais il est accompagné d’enregistrements audio et vidéo et d’un marionnettiste. Parfois, il a une caméra à la main. La face cachée de la lune raconte l’histoire d’André et Philipe qui doivent se réconcilier après la mort de leur mère. On fait la comparaison avec la guerre des américains et des soviétiques de se rendre sur la lune. Bien que mon seul référent était Neil Armstrong qui a marché sur la lune en 1969, même si je n’étais pas né, j’ai découvert des choses sur l’exploration spatiale. André est l’homme qui parle avec l’accent français, qui se prend pour un autre et qui est commentateur météo. Philipe est aux antipodes. Il rêve de rencontrer un cosmonaute russe pour lui faire lire sa thèse de doctorat et appuyer ses dires. D’ailleurs, tout au long de la pièce, on voit le point de vue des deux frères sur la mort de leur mère.

 

Du grand Robert Lepage

 Le décor est l’élément essentielle dans la mise en scène de Lepage. Le décor possède plusieurs parties mais la principale avec laquelle joue Yves Jacques est le grand mur noir qui sert de tableau d’école pour écrire, de sécheuse et d’appartement. On a même réussi à transformer une planche à repasser en vélo stationnaire! Après l’annulation du spectacle Kanàta, voir Lepage au Théâtre Jean Duceppe est comme un baume. La pièce à voyager à travers le monde et c’est le genre de pièce qui nous fais rire et réfléchir par la même occasion. Mais on ne peut oublier la présence scénique de Yves Jacques. Seulement, à quelques moments de la pièce une lumière vive  est directement projeter vers le public et moi qui est susceptible d’avoir un mal de tête pour un rien, je me suis caler une petite tylenol en  plein spectacle. De plus, un stroboscope arrive en milieu de pièce et l’on a pas averti le public. Je vous parlais du mal de tête tantôt et bien je me suis cacher les yeux durant le deux minutes de stroboscope. Ce sont les deux seuls points négatifs à cette pièce qui est du grand Robert Lepage. La première saison officiellement sous la direction de David Laurin et Jean-Simon Traversy se ferme avec cette pièce et je suis pas peu fier de ces deux jeunes hommes qui ont réussi avec brio leur première saison.

C’est à voir à Duceppe du 3 avril au 11 mai !

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