Junior Majeur : la suite de Peewee 3D

Évolution logique

Aujourd’hui, je suis allée au cinéma avec des amies et nous avons choisi de voir le film de l’heure :Junior Majeur. J’avais vu, il y a cinq ans, Peewee 3D et ça avait été un réel coup de cœur. Autant ce dernier prônait des valeurs comme l’intégration et l’amitié, on est passé à un autre registre avec Junior Majeur. Il met le thème de l’alcool au volant en avant-plan durant les 20 premières minutes du film. Joey et Janeau ont intégré les Saguéneens de Chicoutimi, tandis que Julie fait sa technique en art et technologie des médias au Cégep de Jonquière et doit couvrir les activités de ces deux amis dans le cadre de son stage final. Un événement inattendu, impliquant Joey et Janeau, mettra le trio en péril. Le thème principal est l’alcool au volant, donc vous devinez assez vite quel est l’événement.

Dans le premier film, Joey écoutait son père au doigt et à l’œil, mais cinq ans plus tard, le duo père-fils n’est plus sur la même longueur d’onde quant au problème dans leur relation. Joey va enfin s’affirmer devant son père qui est contrôlant, et aussi alcoolique.

Le trio gagnant

C’est un film que j’ai apprécié et que je n’hésiterais pas à aller revoir au cinéma. Tout le mérite revient au trio; Rémi Goulet, Antoine Olivier Pilon et Alice Morel-Michaud ont fait des performances sans failles. Bien que Rémi joue moins ces temps-ci, cela fait du bien de le retrouver dans ce rôle. Antoine-Olivier et Alice sont des talents naturels et l’on apprécie les voir au petit comme au grand écran. Il ne faut pas oublier l’excellente réalisation d’Éric Tessier. On n’est jamais déçu. Après avoir réalisé Pour Sarah, la thématique de l’alcool au volant n’a plus de secrets pour lui.

Un autre point fort du film, Christian Larouche a insisté pour réaliser ce film en région. On oublie souvent que les régions et les banlieues peuvent être un pôle intéressant pour les films d’ici. La ville de Chicoutimi est bien représentée : On voit même, au début du film, l’entrée de la ville. Des plans larges ont aussi été filmés à Rouyn-Noranda. Les 6 prises de vue du centre Georges-Vézina, c’est toutefois exagéré.

Quand c’est trop…

Le seul vrai point négatif de ce film est la « surcommanditation » (ça vient de mon dictionnaire personnel!). On parle déjà beaucoup d’alcool au volant durant le film. À la fin, William Monette et Gabriel Verdier font un petit « caméo » puisqu’ils étaient dans le premier film. On les voit réveiller Mathieu Cyr (porte-parole de la SAAQ) et lui mentionner qu’ils vont aller finir la fête ailleurs. Mathieu se réveille et dit avec un air de publicité trop évident : « Quand tu vas à des « partys », assure-toi d’avoir un chauffeur désigné avec classe » et il met des lunettes fumées. Comme si ce n’était pas assez, le gros logo de la SAAQ apparait après. C’était inutile, car le message passait déjà.

Pour le reste, je vous conseille d’aller le voir avec vos parents, on n’est jamais trop vieux pour ce genre de film. Il nous donne de bonnes valeurs et il n’y a rien de mieux que les films québécois en cet hiver québécois qui s’amorce.

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