Troisième comédie musicale mise en scène par Serge Postigo, Fame s’adresse autant aux jeunes qu’aux adultes.
De nouveaux visages
Comme Serge Postigo a plus d’un tour dans son sac, grâce à ses auditions générales, de nouveaux visages font leur apparition dans cette comédie musicale. Un seul visage m’était familier; celui de Gabrielle Fontaine ayant joué dans Greaseil y a quelques étés. J’aurais bien aimé y voir Marie-Denise Pelletier, car Alisha Ruiss a un accent anglophone qui déformait le reste de la pièce. Le décor, quant à lui, était fabuleux. Tout le décor était noir; escaliers, portes et rampes. C’est ce qui permettait de projeter des séquences vidéo et de changer le décor instantanément. C’est grâce à ces éléments de décor que la comédie musicale avait du rythme. De plus, les chansons étaient très bien, malgré la traduction française.
Se croire dans un film américain doublé en français de France…
Le seul bémol de cette comédie musicale est le niveau de langage traduit par Serge Postigo. Ça devient un désagrément majeur au point de ne plus pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. La pièce a été traduite en français normatif, ce qui faisait que je croyais être en train d’écouter un film américain doublé en français de France. De plus, certains acteurs parlaient québécois, d’autres, en français normatif. Je n’ai pas compris cette idée. Certains seront heureux d’entendre du français normatif dans nos pièces au Québec, mais pour celle-ci c’était beaucoup trop exagéré.
Comme la tradition le veut chez Juste pour rire, Fame se transportera fort probablement au théâtre Albert-Rousseau, à Québec, l’été prochain, comme c’est le cas avec Footloose actuellement. Ceux qui n’auront pas le temps de voir Fame pourront espérer que le spectacle revienne juste à temps pour Noël 2020, tout comme pour Mary Poppins.
Bon spectacle!
Tweet