Antigone

En lice pour la course aux Oscars et très bien accueillie, Antigone a tout d’un bon film.

 

Tragédie grecque des temps modernes

Repris du vrai roman Antigone de Sophocle, on assiste à un Antigone des temps modernes. Suite à l’arrestation de son frère et la mort de son autre frère, Antigone se passe pour son frère lors d’une rencontre avec lui en prison et échange de vêtements. Elle sera elle aussi arrêté, en plus de sa mère. Le drame qui fait éclater la famille est une reconstitution presqu’identique du drame de Freddy Villanueva. Sophie Deraspe pousse loin sa réflexion et met les deux frères d’Antigone dans une gang de rue. Ayant étudier le sujet un peu, je pensais avoir des indices s’ils étaient Bloodsou Cripsmais Sophie n’en a pas donné.  Comme Jouliks, Antigone est vue par Antigone elle-même.

 

 

Distribution de jeunes premiers et ethnique

Le cinéma québécois fait place de nouveau à une jeune première du nom de Nahéma Ricci. Elle en est à son premier rôle à l’écran. Les frères d’Antigone (Polynice et Étéocle) sont joués par des nouveaux venus : Rawad El-Zein et Hakim Brahimi. Sa sœur est jouée par Nour Belkhiria et sa mère est jouer Rachia Oussada. C’est un vrai film a diversité ethnique car seulement deux caucasiens sont de la distribution principale : Paul Doucet et Antoine Desrochers. L’ensemble des acteurs ont joué dans la vérité. Cela fait du bien de voir des nouveaux acteurs sur notre grand écran, on en voit si peu des nouveaux au temps des productions vite fait. La réalisation de Sophie Deraspe est centrée sur le visage. La plupart du temps, c’était des plans rapprochés et très peu de plans larges. D’une durée d’une heure quarante-neuf minutes, il y a quelques longueurs mais vraiment très peu car la famille se retrouve souvent en situation de crise.

 

Si vous aimez les films d’auteurs, c’en est un excellent !

 

 

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