Produit par les Productions Déferlantes, ce documentaire retrace la carrière du fondeur Alex Harvey.
Fondeur de père en fils
Je connaissais très peu la carrière d’Alex Harvey avant de regarder le documentaire. Je savais qu’il avait pris sa retraite mais je ne me doutais pas que sa faisais si longtemps qu’il était dans le ski de fond. D’une durée de quarante-cinq minutes, on retourne dans les balbutiements de la carrière d’Alex. Déjà, à l’âge de 12-13 ans, il était la coqueluche des médias sportifs. Il faut dire que son père, Pierre Harvey, était un ex-fondeur professionnelle. On retrace surtout les neuf dernières années sur quinze. Les Jeux Olympiques de Vancouver donc il a eu le soutien de la nation l’a porté à la quatrième place. Des photos et des archives vidéo encadre ce segment.
Manque de neutralité du producteur
Une période plus sombre vient entacher la carrière d’Alex lors des Jeux de Sochi. On fait mention de ce qu’il a dit aux journaux, mais comme c’est Déferlantes les producteurs, on ne voit que les bouts d’articles du Journal de Montréal et de TVA Sports. On voit très peu ses apparitions à RDS. Sur ce point, le documentaire manque de neutralité. Il est bien beau de retracer la carrière d’un fondeur, mais si on oublie une partie des entrevues qu’il a accordé, c’est comme un coup d’épée dans l’eau. Après Sochi, on se dirige vers Pyongchang qui finit quasiment de la même manière que Sochi. Le point culminant de ce documentaire est surtout la dernière fin de semaine de course qui a lieu à Québec et ce sont les championnats du monde. Alex a eu une belle carrière en championnat du monde mais très peu aux Jeux Olympiques, sa en fait tout de même un athlète québécois d’exception qui a su nous représenter par son sport dans différents événements sportifs.
C’est à voir sur Club Illico !
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